L’Analyse Psycho-Organique a été conceptualisée dans les années 1970 par Paul Boyesen, et se propose comme une synthèse des thérapies psychanalytiques Freudienne et Jungienne, ainsi que des apports de Reich, père des thérapies psychocorporelles.
La singularité de l’APO est de permettre à la personne d’être attentive à la qualité de son expérience, c’est-à-dire la qualité de ce qu’elle vit dans la séance et plus généralement dans son existence.
Et ce, sur trois niveaux :
- le niveau du corps, lieu des sensations corporelles
- le niveau de la pensée, de la réflexion, des images, du sens
- le niveau du cœur, lieu des émotions et des sentiments.
Le thérapeute peut s’adresser à chacun de ces niveaux mais il va surtout travailler à leur liaison. Ainsi, il apporte de la fluidité au fonctionnement de la personne.
Le thérapisant peut retrouver progressivement son unité psycho-organique, celle d’un être humain pensant et ressentant.
L’attention portée aux articulations ou aux dysfonctionnements entre la sensation, le sentiment et la pensée va permettre une profonde connexion entre :
- le sens que l’on donne à sa vie ;
- la manière dont on la ressent et dont on l’incarne.
En APO, l’apaisement de la souffrance, la réalisation de ses désirs et la transformation profonde ne peuvent advenir que si le ressenti corporel et émotionnel est “symbolisé”, c’est-à-dire intégré par la pensée.
Inversement, la compréhension intellectuelle seule ne suffit pas sans la perception corporelle et/ou émotionnelle.